Suite et fin du feuilleton de la DSG6.
Finalement, le boitier mécatronique d’occasion n’a tenu qu’une semaine avant de commencer à déconner : pas de passage de la 4e, puis de la 3e vitesse. Devant l’impuissance du « spécialiste », j’étais dans l’obligation de me recycler en cherchant sur le Net la doc de la DSG6 pour comprendre son fonctionnement (il y a longtemps de cela, j’ai obtenu le diplôme de BVA chez Ford France). Une fois le fonctionnement compris, j’ai récupéré la voiture et son unité mécatronique démontée pour m’attaquer à la DSG dans mon garage.
Finalement, la cause de la panne provenait de la casse d’un roulement de guidage de la fourchette : ses 6 billes se promenaient au fond de la BV. Je change la fourchette de 2e-4e et les pistons de commande. Je remonte la DSG et nouvelle panne : au démarrage du moteur, passage des vitesses 4e et 6e, puis mode dégradé (au lieu de 2e et M. AR) : c’est le calculateur de la mécatronique (achetée d’occasion) qui a perdu la boussole. Remettre le calculateur d’origine avec la partie hydroélectrique achetée, en mettant 2 joints entre la plaque du milieu (pièces achetées auprès de Automatic Choice, Hollande). Remontage, faire le réglage de base : aucun défaut trouvé et cela fonctionne à merveille. Depuis, j’ai fait 500 km sans soucis.
La DSG6 est une merveilleuse BV à double embrayage. En fait, il s’agit d’une double boite mécanique dont les embrayages et les fourchettes sont commandées hydrauliquement. Le cerveau (mécatronique) se compose de 2 parties : le calculateur et les capteurs, fabriqué par Temic ; la partie hydroélectrique et les actionneurs, fabriquée par Borg Warner. Grace au scanner (VCDS pour moi), on peut visualiser presque tous les dysfonctionnements. Je ne comprends pas pourquoi les professionnels ne maitrisent pas bien cette technologie qui est des plus simples. Mais je suis sûr que cela va se faire, au grand bonheur des utilisateurs.