Scandale Volkswagen: les premiers tests en France confirment "la tricherie"
La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, annonce ce vendredi que les premiers tests aléatoires menés sur des véhicules en France confirment qu'il y a une fraude aux moteurs truqués chez Volkswagen. Les autres constructeurs sont pour l'instant dédouanés.
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La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, annonce ce vendredi que les premiers tests aléatoires menés sur des véhicules en France confirment qu'il y a une fraude aux moteurs truqués chez Volkswagen. Les autres constructeurs sont pour l'instant dédouanés.
Les premières vérifications menées par le gouvernement français sur une dizaine de véhicules à la suite du scandale Volkswagen confirment la "tricherie" à laquelle s'est adonné le constructeur allemand. Selon Ségolène Royal, qui a fait l'annonce ce vendredi sur France Info, les tests ne remettent toutefois pas en cause d'autres marques.
"Sur les 10 voitures que nous venons de contrôler, de toutes marques, on observe que sur Volkswagen il y a un dépassement de 5 fois la valeur limite de la réglementation en oxydes d'azote, on a donc confirmation de la tricherie", a déclaré la ministre de l'Ecologie.
D'autres constructeurs dédouanés
Les tests n'ont pas uniquement été effectués sur des véhicules du constructeur allemand. D'autres voitures aux moteurs diesel ont été choisies aléatoirement. "Sur les autres, ce n'est pas le cas, c'est [un dépassement] d'un et demi à deux, c'est-à-dire l'écart que l'on connaît entre le contrôle sur banc et le contrôle en conduite réelle", a ajouté Ségolène Royal, sans préciser quels étaient les constructeurs de ces autres modèles.
La ministre poursuit: "D'ici la fin du mois, nous aurons donc en grandeur nature un test qui sera homologué et qui pourra permettre le test sur la centaine de voitures" représentatives des modèles commercialisés en France".
D'autres tests à venir
Volkswagen est soupçonné d'avoir équipé des véhicules vendus dans le monde entier d'un logiciel permettant de tromper les contrôles antipollution. Dans le monde, quelque 11 millions de véhicules ont été équipés du logiciel litigieux. Cet énorme scandale a provoqué la démission du patron du groupe, Martin Winterkorn, et va obliger le groupe à verser des milliards de pénalités et dédommagements et à organiser un gigantesque rappel.
La France avait lancé le 1er octobre, moins de deux semaines après l'éclatement du scandale Volkswagen, une série de tests qui porteront à terme sur une centaine de véhicules à moteur diesel pour détecter d'éventuelles fraudes à la pollution, en plus du million de véhicules truqués de marque allemande déjà en circulation dans l'Hexagone.