Si techniquement le principe est très séduisant à condition que l'on reste dans des augmentations de puissance et/ou de couple raisonnables, il y a très certainement des inconvénients juridiques en cas de pépin.
J'ai lu dans ce post qu'on est en France un peu réac quand on parle de reprogrammation. Je ne sais pas si le terme est approprié ou la règlementation plus contraignante qu'en Belgique, mais on doit être très proches dans l'illégalité des puces, chips et autres boitiers vendus un peu partout sur le net et dans les revues auto, même si la reprogrammation n'est pas facilement repérable.
Pour les puces en tout cas, c'est très clair. En cas d'accident, même non responsable, si l'expert repère de l'électronique additionnelle, il va considérer (à juste titre dans 99,9999 % des cas) que la voiture est "gonflée" et le responsabilité sera vue tout autrement par l'assureur. Et comme les caractéristiques de la voiture sont "supérieures" à celles pour lesquelles elle a été assurée, celui-ci n'indemnisera pas l'assuré. Et l'assuré devra rembourser à l'assurance les frais engagés pour indemniser les autres protagonistes de l'accident. De quoi en cas d'accident grave payer toute sa vie.
La solution est de demander une réception à titre isolé à la DRIRE de son coin (les "Mines"), puis une tarification spécifique à son assureur. Démarches dont le succès reste bien hypothétique.
Ce n'est pas pour rien que les vendeurs de ce genre de matériel indiquent toujours sur leurs pubs françaises "réservé à la compétion" ou "oblige à une nouvelle réception de la voiture etc...".