GONFLAGE A L'AZOTE (suite, réponse de Bridgestone)
Monsieur xxxxx bonjour,
Merci tout d’abord de l’intérêt que vous portez à nos produits.
L’air ambiant contient près de 78% d’azote, mais aussi de l’oxygène et de la vapeur d’eau qui en sont les éléments les plus instables.
Ces éléments participent principalement aux variations de pression liées à l’amplitude de températures du pneumatique.
En tant que gaz inerte, l’azote réduit sensiblement ces variations (faible dilatation), participant ainsi à la maitrise de l’empreinte du pneu.
Par ailleurs, les molécules d’azote sont plus grosses que celles d’oxygène, ce qui divise par 3 la diffusion par perméation (fuite par porosité).
En résumer, l’azote (débarrassé de l’oxygène et autres éléments instables) limite les variations de pression et la fuite par porosité.
Ceci étant, on obtient déjà un gonflage à près de 80% d’azote en gonflant un pneumatique à l’air ambiant.
La concentration d’azote va même augmenter au gré des appoints, puisque les molécules d’oxygène s’échappent plus vite.
En conclusion, si les propriétés de l’azote sont réelles, elles sont néanmoins négligeables en usage « standard ».
Le gonflage à l’azote s’avère pertinent dans les domaines extrêmement pointus où la moindre nuance engendre un impact significatif comme l’aviation, l’aérospatiale et la Formule 1, où il est couramment utilisé.
Notez qu’en dehors du coût élevé, le gonflage à l’azote ne présente aucun inconvénient.
Espérant avoir répondu à votre demande.
Cordialement,
Philippe GAILLOT
Spécialiste Produits
Bridgestone France
